Elle lui tourne le dos. Il ferme et ouvre les yeux.

Il se trouve au centre d'un cercle étrange au sol recouvert de racines. Des arbres l'encerclent et l'on peut entendre les palpitations de gigantesques gousses. L'écorce de celles-ci est marquée d'un réseau de veines verdies reliant chaque pilier de bois en une inquiétante toile.

Il esquisse un mouvement, les racines le retiennent. Un autre mouvement, l'étreinte se resserre dans un grincement. Pris au piège il pousse un crie de désespoir, peut-être une âme errante l'entendrait-elle ?

L'écho de sa voix se perd dans l'infinité qui entoure ce site. Il appelle, hurle le nom de celle qu'il aime sa voix déchirant l'espace et le temps telle la lame incrusterai un cœur au creux du chêne. Son cœur... il ne bat plus, ne l'entend plus ! Il n'y a qu'un unique battement dans cet antre infernale : celui des gousses. Le battement s'accélère : chaque palpitation fait croître les géants de bois et lui arrache un cri de douleur de plus en plus puissant.

Un rayon lumineux, sorte d'éclair, déchire l'air et l'espace au dessus de lui rapidement rejoins par une centaine d'autres émanant des gousses avant de s'abattre sur son corps meurtri. Douleur indescriptible. Il se sent séparé en deux, tout n'est que douleur et profond malheur, tout n'est que vide, tout n'est que cris.

Il ferme et ouvre les yeux. Elle lui tourne le dos et part sans se retourner.

Vraiment très interéssant, je m'imagine bien en plus la vie de ton récit dès que je le lis o/

J'ai pas compris ta phrase

Phrase du matin c'est pour ça ;)

Si j'ai bien compris, c'est l'histoire d'une gousse d'ail coincée dans un arbre ?

J'aime bien, continue dans cette voie petit !